Conclusion
Le CO2 est un gaz toxique et asphyxiant, mortel dès qu'il atteint une concentration de 20% dans l'air.
En injectant le CO2 dans le sol, on ne traite pas ce déchet, mais on le dissimule dans le sol en profondeur dans une nappe d'eau pour pouvoir satisfaire nos besoins de croissance actuelle. C'est une véritable fuite en avant. La circulation de l'eau dans la nappe du Dogger implique que le CO2 stocké ressortira à l'atmosphère sur les bords de la nappe : le Dogger n'a pas la structure d'un centre d'enfouissement technique pourvu de géomembranes et de géotextiles, il présente plutôt la structure d'une géopassoire.
La ressource en eau deviendra de plus en plus critique avec l'accroissement de l'effet de serre lié aux émissions de CO2. La production d'eau potable et l'irrigation nécessiteront de conserver ou d'améliorer la qualité de l'eau des nappes souterraines. La nappe du Dogger ne peut pas être une exception à la règle : l'acidifier au moyen du CO2 conduira à dissoudre des métaux toxiques contenus dans les roches à son contact.
Gonfler le sous-sol avec le CO2 induira des mouvements de sol, l'écartement des failles et des fissures présentes par suite de la stimulation ainsi provoquée.
L'inhomogénéité du sol pourvu de failles sur des milliers de km2 génère de petites fuites superficielles de CO2 difficilement mesurables et repérables. Ce sont des sources locales d'accumulation dans les emplacements les plus bas et les atmosphères non renouvelées comme les caves ou les cavités souterraines (grottes, troglodytes), où le CO2 peut asphyxier les personnes : on retrouve ici la problématique du radon. Toutes les perforations du sol comme les puits de pétrole abandonnés ou les forages géothermiques sont potentiellement des sources de fuites non négligeables du CO2 stocké.
La catastrophe du lac Nyos (Cameroun) a montré que le CO2 libéré par milliers de tonnes pouvait tuer largement plus d'un millier de personnes du fait de son aptitude à s'accumuler dans les basses couches de l'atmosphère avant de se dissiper en se diluant à moyen terme (dernier mort par asphyxie situé à 25 km du lac). Il est clair que ce gaz toxique manipulé et stocké par millions de tonnes localement permet d'envisager à un agresseur éventuel de l'employer comme une arme de destruction massive antifrançaise disposant de nombreux avantages :
- C'est un gaz de combat propre : son panache supprime toute vie humaine ou animale sur son passage ;
- Il laisse intactes les habitations et les usines : l'agresseur peut s'installer et disposer de la richesse laissée sur place ;
- Contrairement à l'emploi de la bombe atomique, il ne laisse aucune trace de radioactivité ;
- C'est un gaz de combat bio : il finit par se dissiper dans l'air sans affecter notoirement la concentration en CO2 de l'atmosphère déjà largement excessive au niveau de la planète ;
- C'est un gaz qui peut faire des dizaines de milliers de morts d'un seul coup, contrairement aux explosifs classiques employés en Ukraine depuis 2 ans qui ne dépassent pas la centaine de morts à chaque frappe.
- Il présente néanmoins un gros défaut : le missile apte à transporter des millions de tonnes de CO2 n'existe pas et n'existera jamais. Pas moyen de l'utiliser à distance, mais si des responsables irresponsables délivrent un permis de construire et une autorisation d'exploiter afin de constituer un tel stock de CO2 sur leur propre territoire, alors l'agresseur éventuel aurait tort de se priver d'une telle opportunité ...
Les solutions simplettes proposées par l'écologie actuelle comme le géostockage du CO2 à Grandpuits doivent être abandonnées.
L'écologie imbécile et futile doit faire place à l'écologie intelligente et utile :
- les externalités négatives du CO2
- l'adaptation des villes et des campagnes
- l'adaptation de l'industrie et de l'agriculture
- l'adaptation du transport et des modes de vie.
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